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ce que l’on sait de la mort d’Aurélie Vaquier, dont le corps a été retrouvé dans un « sarcophage » en béton

ce que l'on sait de la mort d'Aurélie Vaquier, dont le corps a été retrouvé dans un "sarcophage" en béton

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ce que l’on sait de la mort d’Aurélie Vaquier, dont le corps a été retrouvé dans un « sarcophage » en béton

Une terrible découverte. Vendredi 9 avril, le procureur de la République de Béziers, Raphaël Balland, a annoncé que le corps sans vie d’Aurélie Vaquier, 38 ans, avait été retrouvé dans un « sarcophage bétonné » caché sous une estrade en pierre et en bois de son domicile, à Bédarieux (Hérault). Son compagnon, Samire L., a été mis en examen pour « meurtre sur conjoint ». Franceinfo revient sur les éléments clés de cette affaire.
Une disparition inquiétante depuis la fin janvier
Le 23 février 2021, le compagnon d’Aurélie Vaquier, avec qui elle vit à Bédarieux (Hérault) depuis la fin novembre 2020, signale sa disparition à la gendarmerie. Samire L. affirme alors que la femme de 38 ans n’a pas donné de signe de vie depuis le 28 janvier dernier. Selon lui, Aurélie Vaquier a quitté le domicile conjugal sans aucun moyen de paiement ou de locomotion, avec uniquement son téléphone portable et quelques vêtements. Il affirme qu’elle lui a ensuite envoyé un message pour exprimer le désir de se retirer « pour écrire un livre ».
Une enquête pour disparition inquiétante est ouverte et des premières recherches sont lancées. Après des vérifications dans son entourage et à son domicile, le parquet de Béziers saisit une juge d’instruction, le 1er mars, pour de possibles faits d’enlèvement et de séquestration. Plusieurs battues sont organisées par des proches de la jeune femme dans la région de Bédarieux et autour du lac du Salagou. La gendarmerie nationale lance aussi un appel à témoins, avec la photo de la disparue, pour tenter de retrouver Aurélie Vaquier, sans succès.
Le corps d’Aurélie Vaquier retrouvé dans un « sarcophage bétonné »
L’affaire prend un nouveau tournant le 7 avril. Ce jour-là, de nouvelles perquisitions sont réalisées au domicile d’Aurélie Vaquier et de son compagnon. Il s’agit d’un vaste logement situé au rez-de-chaussée d’un immeuble sans jardin et composé d’une partie avec des pièces à vivre et d’une autre partie en travaux pour aménager un local commercial, selon le procureur de la République de Béziers, Raphaël Balland. C’est dans cette surface que les enquêteurs vont s’intéresser à une petite estrade en pierre et en bois. Celle-ci a été recouverte de cartons, de matelas, de moquette et d’un parquet flottant avec deux épaisseurs.
Sous cet amoncellement, les enquêteurs découvrent une sorte « de sarcophage bétonné », situé au centre de l’estrade, poursuit le procureur de la République de Béziers, lors d’une conférence de presse, le 9 avril. Les enquêteurs percent cette structure et découvrent le corps d’une femme.
L’autopsie réalisée le lendemain permet de confirmer, « de manière quasi-certaine », qu’il s’agit bien d’Aurélie Vaquier, en raison de plusieurs tatouages spécifiques sur la victime et d’une analyse dentaire. Des analyses génétiques doivent encore être effectuées. Par ailleurs, les deux médecins légistes « n’ont pas pu déterminer avec exactitude les causes du décès », a souligné le procureur Raphaël Balland, parlant « d’hypothèses qu’il convient de conserver secrètes afin de préserver la suite des investigations ». Aucune lésion visible n’explique de manière évidente le décès.
Son compagnon mis en examen
Immédiatement après cette macabre découverte, le compagnon d’Aurélie Vaquier est placé en garde à vue, puis mis en examen pour « meurtre sur conjoint ». Samire L., âgé de 39 ans, en cours de divorce avec sa première femme et également déjà père de deux enfants, a déclaré tout au long de sa garde à vue « qu’il n’y est pour rien », affirmant que sa compagne a été « tuée par une autre personne », a relaté le procureur.
Aucune plainte, ni aucune main courante n’a été déposée contre lui pour des violences avant la disparition d’Aurélie Vaquier. L’homme a cependant des antécédents judiciaires. Il avait en effet été condamné en 2007 à trois mois de prison avec sursis pour des infractions militaires et condamné deux autres fois, en 2017 et 2019, pour des infractions routières et des vols en Suisse. Il a été placé en détention provisoire, conformément aux réquisitions du parquet.
Une enquête toujours en cours
L’enquête est toujours en cours et pourrait se prolonger durant « de longs mois », selon le procureur de Béziers. « Ces faits tragiques ont provoqué des débats sur les violences faites aux femmes. Ce crime s’inscrit dans cette ligne, a conclu Raphaël Balland. Mais ce n’est pas que l’affaire de la justice. Lutter contre les violences faites aux femmes passe nécessairement par une lutte pluridisciplinaire de toute la société ».


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