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reporter. Quand le Covid-19 ferme la porte du métier

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reporter. Quand le Covid-19 ferme la porte du métier

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La promo 2020 des jeunes journalistes, victime de la crise sanitaire. Illustration (MIHAJLO MARICIC / EYEEM / GETTY IMAGES)Il est une métaphore nautique qui consiste à dire à la fin des études : « À toi de plonger dans le grand bain ». Mais les diplômés de l’été dernier restent au bord de la piscine, en espérant barboter un peu. La saison 2019/2020 suivait son cours. Des stages étaient programmés dans les rédactions à partir d’avril, comme tous les ans. C’est un temps fort. C’est le moment où l’on se fait connaître auprès des journalistes, des rédacteurs en chef, bref de la profession. Le moment où l’on se fait repérer. Le premier confinement a tout annulé. Tout le monde chez soi. L’été, autre métaphore, le pied à l’étrier, n’a pas offert de grands galops en raison des consignes sanitaires strictes à l’intérieur des entreprises, et donc des rédactions. Nombre de places en baisse en raison de jauges à tenir sur les sites. À la rentrée de septembre, les entreprises de médias n’ont pas embauché, il y a même eu des licenciements et le volume de piges a diminué. Les rédactions se sont tournées vers les profils qu’ils connaissaient déjà, sans prendre le risque d’ouvrir aux nouveaux venus, dont ils n’avaient jamais ou peu entendu parler. Le deuxième confinement n’a rien arrangé, et c’est aujourd’hui l’immobilisme qui prévaut. Tout le monde attend. Le futur est suspendu à la propagation du virus. Les perspectives aussi. À la rentrée de septembre 2020, les entreprises de médias n’ont pas embauché, il y a même eu des licenciements. Illustration (GETTY IMAGES / ISTOCKPHOTO)La promo 2020 tourne en rond dans des appartements souvent exigus, dont il faut payer le loyer. Et comment faire sans travailler ? Faut-il renoncer à ses rêves d’enfant ? Devenir reporter. Embrasser une carrière de journaliste. L’objectif pour lequel on a travaillé pendant des années ne peut s’abandonner ainsi.  Ne pas perdre confiance en soi ou en l’avenir est la principale difficulté. « Et si c’était moi le problème ? » Cette part de doute est inévitable quand personne ne répond aux mails, aux courriers, aux propositions de sujets, aux candidatures spontanées.Les stages ont été impossibles pour la promo 2020 des jeunes journalistes. Le futur est suspendu à la propagation du virus. Illustration (BOONCHAI WEDMAKAWAND / GETTY IMAGES)Léa Jacquet  à Lille, @LeaJacquet2 et Élodie Vilfrite à Paris, @elodievilfrite, en dépit de la conjoncture, n’entendent pas renoncer. Elles racontent leur quotidien mais aussi celui de leur génération, leurs craintes, leurs espoirs. L’espoir qu’il ne faut pas lâcher. A lire aussiSujets associés

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