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avec Maurice Genevoix, les Poilus entrent au Panthéon

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avec Maurice Genevoix, les Poilus entrent au Panthéon

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« J’ai voulu témoigner, disait Maurice Genevoix. Et déformer le moins possible ». L’écrivain est mort en 1980 à l’âge de 89 ans. Son corps sera transféré au Panthéon, le 11 novembre prochain, une façon d’honorer tous les combattants de la Première Guerre Mondiale. Maurice Genevoix n’avait que 24 ans lorsqu’il fut mobilisé et envoyé sur le front. Incorporé comme sous-lieutenant dans le 106ème régiment d’infanterie, il participa à la bataille de la Marne et à la marche sur Verdun. Le 25 avril 1915, il fut grièvement blessé sur la côte des Eparges, un village de la Meuse. Il reçut plusieurs balles dans le bras et la poitrine et frôla la mort de très près. Ce furent ses hommes et compagnons d’armes qui lui sauvèrent la vie en le portant sur des centaines de mètres, sous les balles, jusqu’à un poste de secours.Maurice Genevoix a commencé à écrire sur son lit d’hôpital. Il deviendra la plume de la Grande Guerre, le porte-voix d’une génération décimée : « Quand on a été dès sa jeunesse en contact quotidien avec la mort, on a compris avec ses viscères que la vie est une chose merveilleuse », expliquait-il.Ceux de 14, son recueil de récits de guerre (réunis sous ce titre en 1949) fait aujourd’hui référence. Dans ce livre écrit à hauteur d’homme, il ne cache rien des horreurs de la guerre. L’ethnologue Christian Chenault, qui l’a cotoyé durant les quatre dernières années de sa vie, raconte que certains passages évoquant les brimades des officiers et la souffrance des soldats ont même été censurés à l’époque sur la pression de l’armée.Académicien dès 1946, Maurice Genevoix apparaît aujourd’hui comme un écrivain un peu oublié. Il a pourtant écrit une cinquantaine d’ouvrages et reçu le Prix Goncourt en 1925 pour Raboliot, l’histoire d’un braconnier de Sologne, région chère à son coeur. Très proche de la nature, l’écrivain aimait les étangs, les animaux. Il a vécu dans le village de Saint Denis de l’Hôtel, au bord de la Loire. Depuis la fenêtre de son bureau, il pouvait même apercevoir le fleuve. « Cette maison, explique l’historienne Anne-Marie Royer-Pantin, lui a redonné le goût de vivre ». Il s’est inspiré de la Loire et de ses terroirs pour redonner du sens à son existence.Le 6 novembre 2018, lors d’une visite aux Eparges, Emmanuel Macron avait expliqué qu’en entrant au Panthéon, Maurice Genevoix serait le porte-étendard de tous les Poilus. « Aux Grands Hommes la patrie reconnaissante », lit-on sur le fronton du monument. Avec Maurice Genevoix, « Ceux de 14 » entreront dans la postérité. 
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